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L’unité de réhabilitation

L’unité de réhabilitation (anciennement "VIVRE CAPREC"), de traitements cruels inhumains et dégradants et des crimes sexuels a été créée en 2001 en collaboration avec AVRE (Association des Victimes de Répression en Exil), l’IRCT (le Conseil International de la Réhabilitation des victimes de Torture) et la Fondation ICAR.

La réhabilitation est un procédé qui permet à un survivant(e) de torture et à sa famille de reprendre une nouvelle vie. Dans ce but, le CAPREC apporte une approche et des traitements pluridisciplinaires incluant :

  • une assistance médicale
  • une psychothérapie
  • une assistance psychosociale
  • le traitement des traumatismes
  • des services juridiques et de réparations
  • une aide à la réintégration sociale.

Le volet médical est assuré par une équipe de deux  médecins vacataires : un psychiatre et un médecin généraliste. Ils assurent une permanence médicale de consultation générale, de premiers soins, d’écoute et d’orientation vers les spécialistes (traumatologues, gynécologues, psychologues, psychiatres, examens de laboratoire, de radiographie, d’échographie etc.).

Le volet psychosocial est assuré par une équipe de travailleurs sociaux et un psychologue vacataire. Ils effectuent des enquêtes sociales, counselings, et des thérapies aux victimes en collaboration avec les médecins. Ils sont chargés en outre de réaliser en collaboration avec les victimes elles-mêmes les projets de réinsertion socio-économique et d’activités génératrices de revenus.

Le volet juridique est dirigé par un cabinet d’avocats, chargé de diligenter les dossiers de plaintes au tribunal contre les personnes présumées coupables d’actes de torture, ou de coups et blessures volontaire à l’égard de la femme, la saisie des juridictions compétentes, les demandes d’obtention de statuts de réfugié ou d’asile dans un pays tiers.

Bénéficiaires

Les bénéficiaires de l’unité de réhabilitation sont de plusieurs ordres :

  • Les victimes d’actes de violence, de traitements cruels, inhumains et dégradants, et de crimes sexuels ;
  • Les personnes déplacées ou retournées ;
  • Les personnes réfugiées ;
  • Les détenus dans les prisons et les commissariats ;
  • Les victimes de violences conjugales ou domestiques ;
  • Les associations / OCB (Organisations Communautaires de Base) ;
  • Les autorités locales et coutumières.