Créé au Sénégal en 1999 par Me Sikidi Kaba, le CAPREC a commencé ses activités en 2001 par un financement du Fonds de Contribution Volontaire des Nations Unies (United Nations Voluntary Fund for Victims of Torture) pour les victimes des conflits armés en Casamance.
Il dispose aujourd’hui de deux programmes majeurs : une unité de formation aux Droits de l'Homme, à la sécurité et à la paix; et une unité réhabilitation des victimes de tortures, de traitements cruels inhumains et dégradants et de crimes sexuels. Cette réhabilitation s’appuie sur le support médical, psychologique, social, financier et légal.
Le Centre Africain pour la Prévention et la Résolution des Conflits (CAPREC) est une Organisation non gouvernementale destinée à lutter contre toutes les formes de violences et à défendre et promouvoir, seul ou en collaboration avec d’autres organisations Africaines ou internationales, les principes énoncés dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Le CAPREC s’investit dans toutes les actions de prévention des conflits en veillant notamment au respect des libertés individuelles et collectives et en luttant contre la torture, l’arbitraire, l’injustice, l’intolérance, l’impunité et les violences de toutes sortes.
Le CAPREC peut, dans les cas de conflits et de violation des Droits Humains, entreprendre une médiation auprès des belligérants, intervenir auprès des autorités publiques et administratives, voire intenter des actions auprès des juridictions compétentes, en se constituant partie civile ou défense, pour le besoin des personnes victimes de violations.
Dans son travail avec les jeunes victimes, le CAPREC s’efforce de guérir leurs traumatismes afin d’éviter l’esprit de revanche qui peut les pousser à des actes criminels à l’âge adulte.